Etape en Espagne… 4L Trophy
Sur les routes espagnoles
Pour nous rendre de la France au Maroc en 4L, nous avons traversés l’Espagne à l’aller du pays basque à Algésiras en passant par Madrid, en affrontant le froid de l’Espagne du Nord, la terrible montée avant Madrid (réalisée à 40 km/h sur l’autoroute, faute de mieux), le interminables plaines de castille avant de rejoindre les vergers andelous… Le retour aura lieu lui en longeant la côte, d’Algésiras vers Alméria, Valence, Barcelone… L’Espagne est très long : 1 600 km à parcourir du Nord au Sud…
On y voir des paysages variés : au nord, la beauté rude du pays basque, ses montagnes et flancs déchirés qui donnent sur l’océan… Plus au sud, le (très froid) plateau où est situé Burgos… Un peu plus au sud, on franchit une sierra (chaîne montagneuse) avant de traverser, moins d’une heure plus tard, Madrid… Ensuite vient l’interminable traversée de la Castille, immense plateau plat où seules les éoliennes (le pays est le numéro 3 mondial en 2008 après les Etats-Unis et l’Allemagne) et les champs de panneaux solaires viennent égayer le (monotone) voyage. Au fil des heures on sent que la chaleur augmente : alors que le climat est froid au nord de l’Espagne, on a de plus en plus chaud malgré les heures qui défilent…
En fin d’après-midi, on se sent l’âme de super-héros à avoir une voiture pourrie hors d’âge customisée entouré de milliers d’autres personnes entourés que d’espagnols… On arrive petit à petit dans l’Andalousie, aux paysages ondulé et pleins de vergers… Notre voiture fatigue, on doit s’arrêter sur une BAU en montée à 80 kilomètres de Granada… Nos amis préfèrent continuer jusqu’à Algésiras. On préfère quand à nous continuer, à 60 km/h avec les warning sur l’autoroute et s’arrêter à Granada (Grenade). On n’a malheureusement pas le temps de visiter l’Alhambra. On a en revanche le temps de manger des tapas. Je continue avec un cours de salsa dans un bar et rentre (bien) trop tard, c’est ma copilote qui conduit le lendemain.
Enfin, le lendemain, on file plein sur pour ensuite longer la côte. Cela pourrait être joli, mais tout est trop bétonnisé, le proxysme étant atteint à Marbella… le paysage n’en demeure pas moins charmant et le climat, pour un mois de février, ressemble étonnamment à l’été : ciel bleu et temps chaud : on est en tshirt les deux fenêtre grandes ouvertes… Puis on finit à Algésiras au lieu de rassemblement, en face d’une grande raffinerie… Le 4L Trophy à proprement parler va enfin commencer :)
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