En route pour le Maroc
Nous sommes le 19 février, il est 14h, le départ officiel du 4L Trophy est lancé. Notre prochaine étape : Algésiras, où nous prendrons un ferry, le 21 février au soir, pour Tanger, et commencer nos aventures au Maroc.
Sur 1 100 4L, environ 400 partent de Bordeaux, le reste de Paris. Mais cela reste beaucoup… Environ 1h30 après le départ officiel, nous parvenons enfin à bouger de notre place de parking et à démarrer. Dans la ville de Bordeaux, c’est la folie furieuse. Imaginez des kilomètres de 4L à la queue leu leu customisée, cela ne passe pas inaperçu.
Nous rejoignons à la première aire d’autoroute nos amis qui ont parvenu à démarrer avant nous pour faire la route ensemble. Nous ne sommes pas les seuls a avoir eu cette idée. La parking de la station service est rempli de 4L… En route pour Algésiras. Nous roulons ce 19 février jusque tard dans la nuit. Nous dormons finalement en camping sauvage près de Burgos, et nous réveillerons par -5°C. Nous roulerons le lendemain jusqu’au sud de l’Espagne. La 4L fatiguant, nous nous arrêtons à Granada, une très jolie ville du Sud de l’Espagne. Nos amis ont préféré rouler jusqu’à Algésiras. Nous les rejoignons le lendemain. Nous avons roulé plus de 1 500 kilomètres de route en deux jours, et l’aventure va commencer.
C’est amusant. On voit des 4L partout. Il y a tant de 4L qu’on est sûr qu’à n’importe quelle station service, on trouvera des 4L arrêtées. Les 4L Parisiennes les plus rapides parviennent assez rapidement, en dépit de 600 km (Paris-Bordeaux) d’avance, à nous rattraper. Sur l’autoroute, les 4L sont nombreuses. De nombreux automobilistes semblent halluciner, nous sourient et nous font des appels de phare. Lorsqu’on ne gêne personne, on se double les uns les autres. Nos 4l avance bien, à une allure moyenne de 115 km/h. Les copilotes prennent en photos les autres 4L, on klaxonne comme des fous, on entend des klaxons « cucaracha ». Dans les descentes, on dépasse (parfois) les 130 km/h… Dans les montées, les 4L peinent et on évite de forcer. Mais le fun persiste : quelle joie enfantine lorsqu’on a doublé en montée une autre 4L (on roulait à 50 km/h alors que l’autre roulait à 45 km/h)
Le grand départ, en quelques photos…
Lire la suite: Sur les routes espagnoles
Vous avez aimé le site? N'hésitez pas à nous contacter et faire de ce site votre page de démarrage