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Philosophie du 4L Trophy
Introduction
Le 4L Trophy n’est pas le Dakar, le but n’est pas d’aller le plus vite, le classement récompensant ceux qui ont le kilométrage le plus près possible du road-book, sous entendu qui s’orientent le mieux, quelle que soit leur vitesse. Le 4L n’a pas pour but l’argent ou la récompense, puisque le but premier est de fournir 60 tonnes de matériel scolaire dans le cadre d’un évènement sportif étudiant unique… Le 4L Trophy enfin respecte l’environnement, grâce à un important nettoyage de chaque Bivouac pour que son aspect naturel reste préservé, et grâce à la compensation co2, est neutre pour l’environnement.
« Prenez le temps pour prendre votre temps»
Rouler vite n’a aucun intérêt. En effet, il est :
- Interdit d’aller vite, notamment dans les villages (maximum 40 km/h)
- Cela consomme plus de carburant
- Les risques de panne/casse augmentent avec la vitesse
- Rouler vite fait arriver tôt au bivouac. Or en général, mis à part s’installer, vérifier la 4L, le briefing, manger et passer la soirée, il n’y a rien à faire dans un bivouac. Mieux vaut prendre son temps et profiter du paysage et de moments avec ses amis et arriver à 18h que fonce pour arriver à 14h… et s’ennuyer
Le 4L Trophy, un esprit étudiant et convivial
Le 4L Trophy étant réservée aux étudiants, une ambiance cool et festive a lieu. Des moments sympas (dans le désordre)
- Tendre la main pour taper dans la main des gamins (faire attention, certains gamins tapent fort)
- Les spectateurs dans chaque village (de nombreux gamins et adultes), qui regardent l’évènement.
- Le regard des enfants qui peuvent récolter du matériel scolaire grâce au 4L Trophy.
- Klaxonner comme un connard en doublant une autre 4L sur autoroute ou sur une piste (alors qu’on roule à 1km/h en plus)
- Klaxonner comme un connard pour faire le concours de celui qui fera le plus de bruit
- Sur les pistes sablonneuses, jouer au jeu de celui qui arrivera à être en tête, pour enfumer ses amis plutôt que se faire enfumer
- S’arrêter toutes les 30 secondes en dite « Waoh » comme un gamin chaque fois qu’un beau paysage arrive
- Gratter le sable et pousser sa voiture et celle de ses amis lorsqu’on est ensablé…
- Admirer la puissance et la beauté du désert
- Admirer le coucher ou le lever du soleil au dessus d'une palmeraie.
Une leçon d’humilité anticonsumériste
Durant le 4L Trophy, nous vivons très loin du confort de vie dont tout Français ou presque dispose. En effet, nous vivons :
- Sans électricité ou presque
- Avec très peu d’eau. On vit avec seulement quelques litres d’eau par jour et par personne, et la douche se résume surtout au gant de toilette.
- Sans toit. On dort sous tente ou dans la voiture même s’il fait froid
- Avec très peu de confort matériel. Repas froid à midi mangé à même le sol
- Ni TV, ni Ordinateur, ni Internet (sauf à la borne Internet, qui est très chère et si demandée qu’il faut attendre, attendre et attendre pour pouvoir y accéder)…
Mais c’est ce qui fait le charme du 4L Trophy. Pouvoir vivre en quasi-autonomie, être heureux de rien. Vivre de l’aventure. Préférer le verbe « être » plutôt que le verbe « avoir ».
Lorsque nous avons à nouveau passé la première nuit dans un vrai lit, dans un hôtel à Marrakech, nous avons une joie indicible comme celle d’un gamin qui découvre quelque chose qu’il trouve génial… Notre première douche a été un moment de bonheur, et 2 ou 3 douches successives (!) ont été nécessaires pour complètement nous dépoussiérer, tant la poussière est tenace…
Le 4L Trophy nous rappelle que consommer n’est pas nécessaire pour être heureux, et de la chance qu’on a de vivre dans le confort. Il n’y à qu’a se rappeler que nombre de petits villages marocains du désert sont dénués de tout. Nos palabres sur la crise du pouvoir d’achat, si elles ne sont pas sans fondements, sont vraiment risibles voire ridicules et indécentes. Quand on se demande si on ne va pas devoir revendre sa voiture ou changer d’un F3 à un F2, d’autres gens sur Terre se demandent s’ils pourront manger ou se soigner et ne pas mourir s’ils tombent malade. Alors, consommez raisonnablement, aidez votre prochain, respectez la nature et cessons le gâchis consumériste de la société de consommation dans laquelle nous baignons…
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